
D'après une récente étude du cabinet Capgemini, les industriels français présentent toutes les conditions nécessaires à l'émergence d'une industrie nationale de l'éolien compétitive. À condition, pour les professionnels du secteur, d'établir un cadre réglementaire cohérent avec les objectifs.
« Les industriels français ont les capacités de conception et de construction de l'ensemble des composants d'une éolienne. »
Les conclusions de l'étude menée par le cabinet Capgemini Consulting, parue le 31 mars dernier, sont prometteuses. Initiée par le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) et l'Ademe, cette évaluation du tissu industriel visait à déterminer le potentiel des entreprises de l'industrie lourde à élargir rapidement leurs activités dans le secteur de l'énergie éolienne.
Or, sur les 400 entreprises sollicitées, 150 se sont montrées intéressées et équipées pour concevoir un ou plusieurs des onze composants principaux d'une éolienne.
Autrement dit, les industriels français, forts de leurs compétences historiques dans la métallurgie, la chaudronnerie, l'aérodynamique, etc., présentent tous les atouts nécessaires pour se positionner à la fois sur un marché national émergent, mais également sur un marché international dominé par les Européens (sept des dix turbiniers leaders mondiaux sont européens).
Car l'éolien a le vent en poupe. Depuis dix ans, la croissance mondiale avoisine les 25% annuels, et cette énergie a été la plus développée en Europe en 2009.
Mais la France, qui présente le deuxième potentiel éolien européen, du fait de ses nombreuses façades maritimes, reste pourtant à la traine, au septième rang en termes de capacité cumulée (avec 4,5GW), très loin derrière l'Allemagne (25,8GW). Pour les professionnels du secteur, il est donc grand temps de prendre le train en marche...
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