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mardi 6 avril 2010

Moins de pesticides dans les bananes des Antilles


La filière banane de la Guadeloupe et de la Martinique s'est relevée du cyclone de 2007 qui avait ravagé les plantation. La production atteint aujourd'hui quasiment le même niveau qu'avant la tempêteet les pratiques agricoles ont bien changé à cette occasion.

La banane avait vraiment mauvaise réputation, parce que les planteurs ont usé et abusé des pesticides au fil des années 80-90 et notamment du tristement célèbre chlordécone qui s'est avéré très toxique et qui n'a pas fini de polluer le sol des nos îles antillaises.
Après la tempête, quand il a fallu replanter, la profession en a profité pour élargir les pratiques qui commencaient tout juste. Des pratiques de bon sens auxquelles sont habitués tous les agriculteurs bio.

A la Guadeloupe et à la Martinique, on va d'abord surveiller très régulièrement l'état des plantes. On ne traite que si nécessaire: une fois sur deux, on peut faire usage d'un produit neutre pour l'environnement.
Autre exemple: ce vers microscopique qui s'attaque aux racines. Maintenant, on le combat en instaurant la rotation des cultures. On laisse les terres contaminées en jachère un an et ça suffit pour s'en débarrasser.
On choisit aussi des plants qui résistent mieux à certaines maladies. On teste des bio-pesticides.
On a aussi appris à mettre en place des écosystèmes naturels avec des végétaux, capables de protéger en quelque sorte les bananiers qu'on plante tout simplement à leurs pieds.

Mais les résultats sont-ils probants ? Oui. En 15 ans, l'usage des produits chimiques a été réduit de 70% et les objectifs pour demain sont encore ambitieux : les planteurs veulent faire encore -50% sur les 4 ans à venir.

Lire la suite: bananes antillaises

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