Bonne nouvelle pour la France : selon un classement établi conjointement par les universités américaines de Yale et de Columbia, notre pays est placé au 7e rang du classement mondial sur 163 en termes de performance environnementale.
Il se situe après l'Islande, la Suisse, le Costa Rica, la Suède, la Norvège et l'île Maurice. Dans l'Hexagone, ce résultat traduit une progression par rapport au précédent classement effectué en 2008. La France occupait alors la 10e place.
«Un beau coup de chapeau à la politique menée par la France», estime Chantal Jouanno, la secrétaire d'État à l'Écologie. «Ce classement montre que le niveau des revenus des pays est un déterminant majeur dans la réussite environnementale d'un pays», renchérit le communiqué de Yale.
Si ce raisonnement ne tient pas pour les États-Unis, qui n'occupent que la 61e place, et encore moins pour la Chine, à la 121e place, il s'applique en revanche à l'Europe, dont une vingtaine de membres se trouvent parmi les cinquante premiers.
Ce constat transparaît également dans le classement de bon nombre de pays africains dont six d'entre eux ferment la marche (Niger, Togo, Angola, Mauritanie, République centrafricaine et Sierra Leone).
Dix grands indicateurs
Toutefois, «certains pays obtiennent des résultats meilleurs que ceux espérés, ce qui montre que les choix politiques influent également sur les performances», insiste Yale. C'est le cas du Chili, qui a fait d'importants investissements dans la protection de l'environnement et se place ainsi en 16e position.
Pour effectuer ce palmarès, les scientifiques se sont appuyés sur dix grands indicateurs, dont l'impact de l'environnement sur la santé humaine, la qualité de l'air, la gestion de la ressource en eau, la gestion de la pêche ou de la forêt, les émissions de gaz à effet de serre, l'état de la biodiversité…
La France affiche son meilleur score dans le domaine de la santé environnementale, notamment sur la gestion de ses déchets. En revanche, elle ne brille pas sur la sauvegarde de la biodiversité (56,4 sur 100), même si ce résultat la place au-dessus de la moyenne européenne. Cette question de la protection de la biodiversité est un point noir pour la plupart des 163 pays, précise encore l'étude, tout comme la pollution de l'air et ce qui a trait au changement climatique.
Des sources fragiles
Reste que l'ensemble de ces résultats repose parfois sur des sources fragiles. Certes, les universitaires se sont avant tout appuyés sur les statistiques fournies par la Banque mondiale ou par les grandes agences des Nations unies telles que la FAO (organisation pour l'alimentation et l'agriculture), ou l'UNFCCC (convention climat). «Mais beaucoup de données sont fournies par les gouvernements et ne sont donc soumises à aucune vérification», préviennent-ils.
Classment intégral: L'édition 2010 Environmental Performance Index (EPI)
Lire l'article intégral: Environnement : la France se classe au 5e rang européen
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