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vendredi 30 avril 2010

Tous à la montagne pour un grand nettoyage !

L'association Mountain Riders, membre du réseau des associations partenaires de la Fondation Nicolas Hulot, organise depuis 9 ans des ramassages de déchets en montagne, afin de sensibiliser les pratiquants et les professionnels aux déchets et à l’état de la montagne au moment de la fonte des neiges.

VENEZ LES AIDER LES 29 ET 30 MAI 2010 SUR LE SAVOIE RANDOLAC



Bilan 2009:

• 30 tonnes de déchets ramassés
• 3500 bénévoles
• 55 stations


Cette année Mountain Riders souhaite intensifier la mobilisation et la sensibilisation.
L’objectif est donc d’augmenter le collectif à une centaine de stations et de mobiliser environ 5000 bénévoles.Ceci pour que le message de sensibilisation favorise la prise de conscience du grand public et des professionnels.



Pour agir vous pouvez:

• Noter le week-end du 29 & 30 Mai et participer au lancement de l'opération "Ramassage en pontage" sur le Savoie Randolac(73)

• Consulter le calendrier pour rejoindre d'autres moments forts et s'informer sur où et quand ramasser (dans les Alpes, les Pyrénées, les Vosges, le Jura, le Massif Central et à l'étranger)

Inscrire votre propre ramassage!


En savoir plus: Tous à la montagne pour le grand nettoyage !

Télécharger le dossier de présentation: Dossier de presse "Rammasage en montagne"

Devenez un héros le 6 Juin 2010 en courant pour la planète !



La course


Une course solidaire

La Course des Héros est une course solidaire d'une nouvelle dimension qui va permettre de collecter 1M€ de dons pour plusieurs dizaines d'associations. Elle aura lieu le 6 juin 2010 au départ de l'Ile de Monsieur (Métro Pont de Sèvres) et s'étendra sur 6km. Le principe est simple : chaque participant ou "héros" aura collecté 300€ de dons pour l'association de son choix avant la course.

Tous les participants sont invités à venir avec leurs familles et leurs amis : un village permettra au public de rencontrer les associations et la course sera suivie d'un pique-nique et d'un concert solidaire.

Pour contacter les organisateurs, une seule adresse : contact@coursedesheros.com


Comment participer ?

Pour participer à la Course des Héros, rien de plus simple : je choisis l'association que je soutiens et je m'inscris en ligne en cliquant sur "participer" (12€ à régler par CB).


Comment collecter des dons ?

En m'inscrivant, je crée un espace de collecte en ligne pour réunir les 300€ de dons qui me permettront de valider ma participation. Une fois que j'ai personnalisé cet espace, je le fais connaître à mes amis et je leur demande de me soutenir en faisant un don à l'association que j'ai choisie.

En trois clics, ils peuvent faire leur don, me laisser un message d'encouragement et obtenir leur reçu fiscal : grâce à la réduction fiscale, un don de 10€ ne leur coûtera ainsi qu'à peine 3€ !


Pour en savoir plus: la Courses des Héros

Marée noire aux USA: la Floride décrète à son tour l'état d'urgence


Le gouverneur de Floride, Charlie Crist, a proclamé vendredi l'état d'urgence dans cet Etat du sud-est des Etats-Unis menacé par l'approche d'une marée noire, comme l'avait déjà fait jeudi la Louisiane (sud).

En déclarant l'état d'urgence, la Floride peut recevoir l'aide du gouvernement fédéral afin de faire face à une éventuelle catastrophe naturelle. La nappe de pétrole pourrait toucher les côtes de Floride dès lundi, selon les météorologues.

Les comtés touchés par cette mesure --Escambia, Santa Rosa, Okaloosa, Walton, Bay et Gulf-- se situent dans le nord-ouest de la Floride.

La marée noire provoquée par l'explosion le 2O avril dans le golfe du Mexique d'une plateforme pétrolière, qui a sombré deux jours plus tard à 70 km des côtes, a atteint dans la nuit la Louisiane, laissant présager l'une des pires marées noires de l'histoire des Etats-Unis, où elle a été déclarée "catastrophe nationale".

"Cet événement menace l'Etat de Floride d'une catastrophe de grande envergure", a déclaré le gouverneur dans le document annonçant l'état d'urgence. Les côtes de l'Etat abritent, comme l'ensemble des côtes du Golfe du Mexique, un écosystème fragile.

Le gouverneur a par ailleurs commencé à envoyer des équipes spécialisées dans la protection de l'environnement et les situations d'urgence vers les zones menacées par la marée noire.

M. Crist, qui avait dans le passé évoqué la possibilité que la Floride puisse accueillir au large de ses côtes des installations de forage, a indiqué jeudi que cette option devait être abandonnée en raison des risques que cela faisait courir à l'environnement.

Une marée noire en Floride serait "dévastatrice, c'est une des dernières choses que nous voudrions voir se produire", a-t-il dit.


Lire l'article: USA: la Floride en état d'urgence face à la marée noire

Cameroun: les ONG veulent une meilleure gestion des déversements de pétrole


Trois ONG camerounaises ont estimé vendredi que le gouvernement devait renforcer sa capacité de gestion des déversements d'hydrocarbures après la fuite de pétrole en mer le 22 avril au large de la station balnéaire de Kribi (sud), dans un communiqué de presse à l'AFP.

"La capacité du gouvernement à gérer les déversements pétroliers doit être renforcée" afin de lui permettre "d'être opérationnel en cas d'incident majeur", écrivent le Centre pour l'environnement et le développement (CED), la Fondation camerounaise d'actions rationalisées et de formation sur l'environnement (Ficarfe) et le Réseau de lutte contre la faim (Relufa).

Ces organisations demandent notamment à Yaoundé de rendre public et opérationnel un plan approuvé en 2009 pour faire face aux déversements accidentels de pétrole.

Selon la Cameroon Oil Transportation Company (Cotco) qui gère l'oléoduc Tchad-Cameroun, "moins de cinq barils de pétrole se sont déversés dans la mer" à Kribi, principale ville touristique du pays, lors d'une opération d'enlèvement de brut sur un terminal. Ce pétrole a été "traité", selon Cotco.

"On ne peut accepter de courir le risque de subir un accident pétrolier majeur à Kribi. Ce serait désastreux pour l'environnement et l'économie locale", a prévenu pour sa part Samuel Nguiffo, secrétaire général du CED.

L'incident du 22 avril constitue le deuxième déversement accidentel de brut dans les eaux camerounaises depuis la mise en service en 2003 du pipeline Tchad-Cameroun, selon les trois ONG.

Ces déversements en mer "seront lourds de conséquences à long terme. La destruction des espèces marines, la pénurie de poisson, la pollution de l'eau, porteront fatalement un coup dur à l'environnement", a affirmé Honoré Ndoumbe Nkotto, coordonnateur du Ficarfe.

Long de 1.050 kilomètres, l'oléoduc Tchad-Cameroun a été construit pour relier les champs pétrolifères de Doba, dans le sud-ouest tchadien, au terminal maritime camerounais de Kribi.


Lire l'article: Cameroun: ONG demandent meilleure gestion des déversements de pétrole

Greenpeace: Marée noire, l’impuissance face aux conséquences d’une politique absurde


La terrible marée noire qui s’est formée après l’explosion, la semaine dernière, d’une plate forme pétrolière exploitée par BP (British Petroleum) au large du golfe du Mexique a touché hier dans la soirée les côtes de Louisiane et a été déclarée par le Président OBAMA « catastrophe nationale ».

Elle laisse encore échapper 5000 barils de pétrole par jour.
Elle pourrait être plus grave encore que celle de 1969 au large de Santa Barbara, qui avait entraîné l’adoption d’un moratoire sur les forages en mer, et plus grave encore que la catastrophe de l’Exxon Valdez en 1989 qui avait souillé près de 1500 kilomètres de côtes en Alaska.

Les efforts réalisés jusqu’ici pour tenter d’endiguer la nappe de pétrole ont été vains (le forage d’un puits de secours prendrait plusieurs mois, tout comme la construction d’un couvercle sous-marin, brûler la nappe ajoute une pollution atmosphérique à la pollution maritime).


Les limites de la technologie et des investissements de BP dans la sécurité

Cette plateforme est pourtant récente : elle a été construite en 2001 et était censée être équipée des technologies de pointe. À partir de cette plate-forme, BP forait le puits de pétrole le plus profond du monde (plus d’une dizaine de km). Pour exploiter cette plateforme, BP payait la somme de 181 millions de dollars par an à Transocean, soit 500 000 dollars par jour environ.

La plate-forme était équipée de nombreux systèmes technologiques « dernier cri » destinés à améliorer son rendement et à limiter les périodes d’arrêt. Malheureusement, aucun système ne permettait d’actionner sa mise à l’arrêt à distance. Elle était seulement équipée d’un dispositif censé prendre automatiquement le relai en cas de défaillance humaine ou de détection de panne, et fermer immédiatement le puits. Mais le système n’a pas fonctionné.


Un désastre pour la biodiversité…

Toute la biodiversité exceptionnelle de la région est menacée, des thons rouges de l’Atlantique nord, à certaines espèces de tortue de mer, des requins, mammifères marins (marsouins, dauphins, baleines), Pélican bruns, Oiseaux de rivage migrateurs et oiseaux nidificateurs, huitres, crabes bleus, crevettes, etc.


Une politique énergétique et climatique absurde

Dans le même temps où Barack OBAMA déclarait l’état de « catastrophe nationale », il annonçait également aujourd’hui un moratoire sur les nouveaux forages offshore dans les eaux américaines, ceci à peine un mois après avoir annoncé la fin du moratoire qui existait précédemment et surtout avoir annoncé la relance des forages au large de la côte Atlantique. Un pas en avant, un pas en arrière…

Cette marée noire est la conséquence directe du mode de vie soit disant « non négociable » des pays industrialisés, basé sur une réelle addiction au pétrole et aux énergies fossiles.

Cette marée noire nous laisse tous impuissant face à la destruction inéluctable de toute une région.


Lire la suite: Greenpeace: marée noire, l'impuissance face aux conséquences

Les séquelles de Tchernobyl


24 ans après l'explosion du réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986, les populations qui vivent encore dans la région continuent de subir les effets de la catastrophe. Les dernières études montrent que la contamination chronique des sols provoque de nombreuses pathologies, particulièrement chez les enfants.

« Tchernobyl est une catastrophe qui dure ; contrairement à ce que l’on pense, le problème continue de croître ». 24 ans après l’explosion du réacteur de la centrale nucléaire, le constat dressé par Yves Lenoir, ancien de Greenpeace et des Amis de la Terre, aujourd’hui président de l’association Enfants de Tchernobyl Bélarus, est alarmant.

En Bélarussie -le pays le plus affecté- 500 000 enfants sont contaminés, et sans doute le double si l’on prend en compte ceux d’Ukraine et de Russie. Sans compter les adultes. « Ces populations ont encore toute une série de symptômes et de maladies dus à une contamination chronique : elles sont victimes de problèmes vasculaires, cardiaques, rénaux ou nerveux.

Une contamination chronique

Car aujourd’hui, les sols sont encore empoisonnés par les substances radioactives. Et avec eux, les aliments qui y poussent, l’eau des nappes phréatiques, ou le poisson des rivières. « Le problème est que le césium 137 est un métal très volatil -ce qui fait que la zone affectée s’étend-, et son taux de décroissance est très faible ; il faut 30 ans pour en diminuer de moitié la radioactivité, ce qui fait qu’elle disparaîtra seulement dans 200 ou 300 ans…

La semaine dernière, des scientifiques russes et ukrainiens, parmi lesquels Alexey Yablokov, ancien conseiller environnemental du président de Boris Eltsine et membre de l’Académie des sciences de Moscou, a présenté ses travaux au Parlement européen, à Strasbourg. Ses recherches, étayées par plus de 5000 articles dont la plupart n'avaient jamais été publiés en anglais, ont été compilées dans un livre publié récemment par l’Académie des Sciences de New York: « Tchernobyl ; les conséquences de la catastrophe pour les populations et l’environnement ».

Il y établit un bilan catastrophique : au total, entre 1986 et 2004, le drame aurait provoqué la mort de près d’1 million de personnes à travers l’Hémisphère Nord (le nuage s’étant propagé jusqu’aux USA et au Canada) dont 112 à 125 000 liquidateurs, ces personnes venues éteindre l’incendie du réacteur puis nettoyer le site.

En plus de l’impact psychologique que peut provoquer la catastrophe et ses conséquences, « il faut savoir que le comportement apathique et le manque de concentration des enfants ainsi que les dépressions, qui ont donné lieu à un taux anormalement élevé de suicides chez les liquidateurs sont aussi dues aux irradiations elles-mêmes », souligne Yves Lenoir. « si l’on compare avec des populations non irradiées, le taux de mortalité (jusqu’à 45 ans) est 3 fois supérieur dans les zones contaminées (10 fois pour la mortalité périnatale), l’espérance de vie beaucoup plus faible et le taux de morbidité (maladie) extrêmement élevé », ajoute-t-il.


Lire la suite: Tchernobyl: les séquelles

Rép. tchèque: feu vert à la rénovation controversée d'une centrale thermique


Le ministère tchèque de l'Environnement a annoncé jeudi à Prague avoir donné son feu vert au projet de rénovation de la centrale thermique de Prunerov II (ouest), vivement critiqué par plusieurs organisations écologiques.

Plusieurs organisations écologiques s'étaient inquiétées ces derniers mois du projet de rénovation Prunerov II, qui, selon Greenpeace occupe la 18e position sur la liste des plus grands émetteurs de CO2 en Europe.

Les organisations écologiques reprochent notamment au projet déposé par le groupe d'électricité CEZ de ne pas utiliser la meilleure technologie disponible.

Selon l'ex-ministre de l'Environnement, Martin Bursik (Verts), le ministère "n'a pas utilisé sa compétence pour contraindre CEZ à installer la technologie la plus moderne".

Le ministère a conditionné son feu vert à l'adoption de limites plus strictes d'émission de matières polluantes pour cette centrale par CEZ, selon le communiqué.

"Nous espérons aussi que toute l'énergie sera pure un jour. Mais pour l'instant, nous sommes limités par les prix et les possibilités techniques", a de son côté affirmé jeudi le porte-parole de CEZ, Ladislav Kriz.

CEZ, qui gère entre autres les deux centrales nucléaires du pays, Dukovany et Temelin, figure parmi les dix principaux groupes énergétiques en Europe du point de vue de la performance et du nombre de clients.

Mise en service en 1981-82, la centrale Prunerov II est située dans une des régions les plus industrialisées et les plus polluées du pays.


Lire l'article: Rép. Tchèque: Feu vert à la rénovation d'une centrale thermique

Stations de ski : place au nettoyage !


C'est en ce moment la période des opérations "nettoyage des stations de ski". Pour la troisième année, la station de Valmorel organise une journée "ramassage des déchets". L'an dernier, les bénévoles avaient récupéré 600 kilos de déchets.

Le déchet que l'on retrouve le plus et absolument partout, c'est le mégot de cigarette. Sous un télé-siège, on trouve 30.000 mégots. C'est pour cela que dans les stations de ski, on distribue gratuitement des petits cendriers de poche. D'autant qu'avec la fonte des neiges, l'eau ruisselle et arrive dans les océans. L'eau ne passe pas forcément par les stations d'épuration et il suffit d'un mégot pour polluer un mètre cube d'eau.

Les autres déchets, ce sont les emballages plastiques de barre chocolatées et les canettes en aluminium : le petit goûter sur le télésiège et on jette l'emballage par terre. Il y a aussi des déchets "professionnels". Quand il y a un chantier sur les pistes de ski, on oublie parfois des câbles, des barres de fer ou encore des piquets.

Les déchets les plus étonnants, ce sont une fourchette ou un verre. Tout simplement à côté des restos d'altitude. Quand une fourchette tombe dans la neige, il faut attendre que ça fonde, pour la récupérer.

Aujourd'hui à Valmorel, ce seront environ 150 personnes qui vont commencer à ramasser les déchets. Il s'agira principalement des enfants des écoles locales pour les sensibiliser à l'environnement. Chacun avec un sac différent : un pour les plastiques, un pour le verre, un pour les ordures ménagères. On trie en même temps qu'on ramasse.

L'objectif cette année, c'est qu'une centaine de stations participent. C'est bien parti. L'année dernière, il y en avait cinquante-cinq. Au total, 30 tonnes de déchets avaient été ramassés. Mais l'idée est plus large : c'est qu'il y ait une vraie sensibilisation.
C'est l'association Mountain Riders, qui parraine, sponsorise ces opérations.

Source: Europe1.fr


Lire l'article: Nettoyage des stations de ski

Louisiane : la marée noire touche le delta du Mississippi


La nappe de pétrole échappé de la plateforme qui a sombré le 22 avril dans le golfe du Mexique a commencé jeudi soir à toucher les côtes de Louisiane (sud des Etats-Unis), selon le président du comté de Plaquemines, Billy Nungesser.

Le pétrole a commencé à se répandre près de l'embouchure du fleuve Mississippi, avec une journée d'avance.

Selon le Times Picayune, de nombreux habitants de la Nouvelle Orléans ont senti l'odeur du pétrole, alors que la masse huileuse était à 90 km. Les autorités sanitaires de l'Etat de Louisiane continuent de tester la qualité de l'air, qui, chargé d'hydrocarbures, peut provoquer des maux de tête, des nausées et des vomissements.

Pour le Sun Herald, la Louisiane «se prépare au pire». «Pour beaucoup, c'est comme attendre le cyclone», raconte le journal, en référence à la terrible catastrophe de Katrina, qui avait ravagé la Louisiane en 2005.

Chaque jour, c'est l'équivalent de 5 000 barils, soit 800 000 litres de brut, qui est rejeté en mer, et les vents de sud-est poussent la nappe, que 20 miles nautiques de barrages flottants n'ont pas permis de contenir à distance des terres. L'arrivée du pétrole sur la côte marque le début de ce qui, selon les défenseurs de l'environnement, pourrait devenir l'une des pires catastrophes écologiques des dernières années aux Etats-Unis.

Un sanctuaire pour les oiseaux aquatiques

La zone la plus à risque dans l'immédiat se trouve à l'extrémité sud-est du delta du Mississippi, entrelacs de bras de mer et de marais. Les marais côtiers de la Louisiane constituent un sanctuaire pour la faune, en particulier les oiseaux aquatiques, et les autres Etats de la région, la Floride, l'Alabama et le Mississippi notamment, craignent que la nappe de pétrole ne souille leurs plages et ne pollue les pêcheries, cruciales pour l'économie locale. Une plainte a d'ailleurs été déposée par des pêcheurs de crevettes de Louisiane contre BP, exploitant de la plateforme Deepwater Horizon, qui a provoqué la marée noire en coulant la semaine dernière.

La marée noire a été décrétée hier «catastrophe nationale» aux Etats-Unis. Lors d'une intervention, le président Obama a indiqué que son «gouvernement va continuer à utiliser toutes les ressources à [sa] disposition, dont, le cas échéant, celles du ministère de la Défense, pour réagir à cet événement», même si «BP est en fin de compte responsable du coût des opérations d'intervention et de nettoyage».


Lire l'article: La marée noire touche le Mississippi

Arctique : le réchauffement expliqué



Un article paru le 29 avril dans Nature apporte une explication au réchauffement marqué mesuré en Arctique depuis l'an 2000. Le facteur principal en est la rétraction des glaces de mer, en particulier durant l'été et l'automne.

Ce facteur domine les autres, nuages, vapeur d'eau, courants marins, mouvements de l'atmosphère. Une poursuite de cette rétraction de la banquise arctique, attendue, devrait donc encore amplifier le réchauffement futur.

Portant sur la période 1989/2008, l'étude menée par James Screen et Ian Simmonds de la School of Earth Sciences, Université de Melbourne (Australie) est fondée sur un ensemble de mesures précises. Elle visait à élucider les causes de «l'Amplification arctique» ainsi nommée par les climatologues qui s'attendaient à ce que le réchauffement y soit particulièrement marqué.

Il est au rendez-vous des mesures de températures par satellites, mais quel en était le mécanisme ?

C'est à cette question que Screen et Simmonds ont répondu. En piste comme facteurs explicatifs, il y avait la réduction de la couverture de neige et de glace de mer, le changement dans la circulation océanique et atmosphérique, la couverture nuageuse et la teneur de l'air en vapeur d'eau.

Tout joue, mais avec quelle pondération des différents facteurs ?

De précédentes études avaient plutôt attiré l'attention sur le transport accru de chaleur et d'humidité vers la région polaire arctique.
Les deux chercheurs se sont penchés avec plus de précision sur le profil vertical du réchauffement des vingts dernières années. Un réchauffement concentré sur l'air à proximité de la surface du sol et des océans est en effet plus sensible à un retrait de la couverture de neige et des glaces de mer, tandis qu'un réchauffement plus net de l'atmosphère serait le signe d'une cause plus liée à la circulation atmosphérique.

Or, ils ont justement découvert que l'augmentation de températures est surtout forte en surface, avec des valeurs de 1,6°C, en hiver, 0,9°C au printemps, 0,5°C en été et 1,6°C en automne par décennie pour les latitudes 70°-90°N.
Paradoxalement, l'augmentation est moindre en été... car l'énergie est utilisée à la fonte accrue des glaces de mer et au réchauffement de l'océan.

L'amplification est particulièrement nette sur les surfaces le plus concernées par la rétraction des glaces. On voit nettement la tendance à la baisse depuis l'an 2000, et la nette accélération à partir de 2007 pour la rétraction durant l'été et l'automne.

Les deux auteurs concluent que la rétraction des glaces de mer est responsable de la majorité de l'amplification polaire du réchauffement climatique. Comme ce phénomène devrait s'accroître, en raison de la diminution de l'épaisseur moyenne de la glace, cette rétroaction positive devrait encore s'amplifier à l'avenir.


Lire l'article: Arctique: le réchauffement expliqué

Source: Artic: temperature amplification

ETATS-UNIS – Riz contaminé : négligence retenue contre Bayer dans deux nouveaux jugements

L’entreprise Bayer s’est vue à nouveau condamnée par deux fois à verser des dommages et intérêts à des agriculteurs en compensation de la contamination de leurs récoltes par du riz LL en 2006 et 2007.

Il faut noter que non seulement les montants atteints dans le 4eme jugement sont bien au-dessus de ceux des 3 premiers, mais surtout Bayer se voit condamnée à des amendes supplémentaires pour négligence.

Rappel rapide des faits : en juillet 2006, Bayer informe le gouvernement états-unien d’une contamination de la production de riz par du riz transgénique LL non autorisé commercialement. Les productions de 2006 et 2007 sont concernées, faisant perdre à de nombreux agriculteurs états-uniens des marchés importants à l’exportation.
Après le refus par une juge de Saint Louis de reconnaître le bien fondé d’une procédure collective, l’entreprise fait face à plusieurs milliers de procès.

En mars 2010, dans le comté de Woodruf, Bayer s’est vu condamnée à 399 245 euros de dommages et intérêts et, fait nouveau par rapport aux deux premiers procès, à une amende de 374 777 euros pour négligence !
En effet, les jurés ont considéré que l’entreprise ne pouvait pas ignorer la contamination bien avant d’avertir le gouvernement fédéral. Elle s’est donc montrée négligente voire plus en ne faisant rien avant juillet 2006.

La même lecture se retrouve dans un quatrième procès, cette fois dans le comté de Lonoke. Les jurés ont condamné Bayer à payer 4,4 millions d’euros aux 14 plaignants au titre de dommages et intérêts. Ils ont en plus alourdi la facture en fixant, le montant de l’amende pour négligence à 31,5 millions d’euros, soit environ 2,3 millions d’euros par agriculteur.

L’entreprise a d’ores et déjà réagi et indiqué qu’elle utiliserait tous les moyens légaux pour faire réviser ce 4eme jugement qu’elle qualifie d’ « incompréhensible ».


Lire l'article: Riz contaminé: Bayer condamné de négligence

L'administration Obama met le holà sur les forages en mer


L'administration américaine n'autorisera pas de nouveaux forages pétroliers en mer tant que n'auront pas été établies les causes de l'explosion d'une plateforme à l'origine d'une marée noire dans le golfe du Mexique, a déclaré vendredi un conseiller du président Barack Obama.

Le président Obama a troublé nombre de ses partisans et les écologistes en annonçant en mars la fin d'un moratoire sur l'exploitation pétrolière en mer, dans l'espoir de rallier des soutiens à une loi de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Mais son principal conseiller, David Axelrod, a souligné vendredi sur la chaîne de télévision ABC que «aucun nouveau forage n'a été autorisé et aucun ne le sera tant que nous n'aurons pas déterminé ce qui s'est passé (lors de l'explosion de la plateforme) et s'il s'agit d'un événement exceptionnel ou que l'on aurait pu empêcher».

Les premières nappes de pétrole échappées de la plateforme exploitée par BP ont atteint dans la nuit les côtes de Louisiane (sud), dix jours après l'explosion de l'installation.

Avec 800.000 litres de pétrole s'échappant chaque jour de la plateforme, la catastrophe pourrait dépasser en ampleur celle de l'Exxon Valdez, la pire de l'histoire américaine, en 1989.


Lire l'article: USA suspend nouveaux forages pétroliers en mer

jeudi 29 avril 2010

USA: feu vert à la plus grande centrale éolienne en mer aux Etats-Unis


Les autorités fédérales américaines ont donné le feu vert mercredi à la construction de la plus grande centrale éolienne en mer aux Etats-Unis, un projet controversé d'un milliard de dollars au large des côtes du Massachusetts (nord-est).

Ken Salazar, le ministre américain des Affaires intérieures --responsable de la protection des ressources naturelles et des parcs nationaux -- a approuvé ce projet, auquel était notamment opposé l'ancien sénateur Edward Kennedy, élu du Massachusetts décédé en 2009, mais en posant certaines conditions pour préserver l'environnement, selon un communiqué.

"Après presque dix ans d'études et d'analyses approfondies, je pense que ce projet peut être réalisé de façon responsable et en tenant compte des richesses historiques et culturelles de cette région", a déclaré M. Salazar.

"L'impact sur des propriétés historiques peut et sera minimisé et nous garantirons que les ressources culturelles ne seront pas affectées ou détruites durant la construction et l'entretien (...) de cette centrale", a-t-il assuré.

Ce projet dans le détroit de Nantucket entre le Cap Cod et les îles de Nantucket et de Martha's Vineyard a provoqué la colère des riches propriétaires de résidences secondaires luxueuses de cette région, dont la famille Kennedy.

Le ministre des Affaires intérieures a rejeté les conclusions du comité consultatif de la région selon lesquelles "l'impact visuel" de ce projet était un argument acceptable pour le rejeter.

Les éoliennes se trouveront à huit kilomètres de la côte, à 22 km de Nantucket et 14 km de Martha's Vineyard.

Les autorités fédérales ont toutefois exigé que le promoteur du projet réduise le nombre d'éoliennes de 170 à 130 et reconfigure leur distribution pour minimiser l'impact visuel. Le promoteur devra aussi peindre ces éolienne en blanc cassé pour qu'elles se fondent mieux avec l'océan et le ciel.


Lire l'article: USA: centrale éolienne en mer

Le monde a besoin d'une révolution verte, affirme le chef de l'ONU


Tous les pays de la planète ont besoin de mettre en branle une révolution verte, où les énergies propres permettraient de réduire les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, a affirmé mercredi le chef de l'ONU Ban Ki-moon.

"Nous n'atteindrons pas les Objectifs du millénaire pour le développement sans assurer l'accès à des énergies modernes et abordables", a dit M. Ban à l'ouverture d'une conférence consacrée à l'énergie mercredi.

Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), issus d'un accord lors d'un sommet des Nations unies en 2000, donnent des buts chiffrés à la réduction de la pauvreté dans le monde, mesurée par des indicateurs économiques, sociaux, démographiques, éducatifs et sanitaires.

Selon Ban Ki-moon, 1,6 milliard de Terriens n'ont toujours pas accès à l'électricité, tandis que deux à trois milliards continuent d'avoir recours à des sources traditionnelles d'énergie tels que la tourbe, le bois de chauffage ou la bouse. En conséquence, a noté le secrétaire général des Nations unies, l'accès à l'énergie doit être étendu de la façon "la plus propre et la plus efficace possible".

M. Ban intervenait au moment de la publication d'un rapport dans lequel un groupe de travail de l'ONU sur les changements énergétiques et climatiques se prononce pour un "accès universel à des sources d'énergies modernes" à l'horizon 2030. En outre, ce groupe souligne la nécessité de réduire l'intensité énergétique de 40%, également à l'horizon 2030.

L'intensité énergétique sert à mesurer l'efficacité énergétique d'une économie, à savoir le rapport entre la consommation d'énergie et la production.

"Assurer l'accès universel (à des énergies modernes) doit permettre de créer les conditions propices au développement économique, de contribuer à atteindre les Objectifs du millénaire et de faire sortir les plus pauvres parmi les pauvres de leur condition", observe le rapport.


Lire l'article: ONU: le monde a besoin d'une révolution verte

Roumanie: feu vert à la vente des quotas d'émissions de CO2


Le gouvernement roumain a donné mercredi son feu vert à la vente des quotas d'émissions de CO2 non utilisés, une opération qui pourrait lui rapporter jusqu'à 2,5 milliards d'euros d'ici 2012.

"La Roumanie peut vendre environ 300 millions de permis, en paquets d'un million de tonnes", soit 300 millions de tonnes d'équivalent carbone, a déclaré le ministre de l'Economie Adriean Videanu.

L'argent sera utilisé pour des investissements dans la protection de l'environnement, notamment pour encourager la production d'énergie renouvelable.

Le ministre de l'Environnement Laszlo Borbely avait indiqué la semaine dernière que l'Espagne et le Japon avaient exprimé leur intérêt pour acheter ces quotas, les négociations devant commencer aussitôt après le feu vert du gouvernement.

Selon lui, la Roumanie est en retard sur ce processus qui aurait dû être lancé en 2008.

Le CO2 est le principal gaz à effet de serre émis sur la planète. Les gaz à effet de serre sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique. Le protocole de Kyoto stipule des engagements de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2% des émissions de dioxyde de carbone d'ici à 2012 par rapport aux émissions de 1990.


Lire l'article: la Roumanie autorise la vente de quotas d'émissions de CO2

Pérou: une "randonnée du changement climatique" sur un glacier condamné


Les autorités touristiques du Pérou envisagent de créer une "randonnée du changement climatique", sur les pentes du Pastoruri, un glacier andin de 5.200 mètres que les glaciologues considèrent condamné à une échéance de 20 ans .

"Le projet Route du changement climatique sera prêt pour le premier semestre 2011", a déclaré mardi à l'AFP le responsable du Parc National Huascaran (nord), dans la Cordillère blanche, fleuron des Andes péruviennes avec sa trentaine de sommets à plus de 6.000 m.

Le projet pédagogique, qui ponctuerait la randonnée "de photos et modules interactifs, permettrait (aux randonneurs) de se rendre compte de près de la détérioration du glacier depuis la décennie 1960", a expliqué Arenas. "Ce serait la meilleure école possible sur le changement climatique".

Le Pastoruri est l'un des glaciers en péril des Andres tropicales, où plusieurs ont déjà disparu ces dernières années, comme le Broggi (4.860 m), le Quilca (5.250 m). Selon les glaciologues, la Cordillère blanche péruvienne a perdu 27% de sa glace en 33 ans, le Pastoruri 40%.

Outre un but pédagogique climatique, la "randonnée du réchauffement" vise aussi à relancer l'attrait touristique dans le Parc de Huascaran: "Il y a cinq ans nous avions plus de 2.000 visiteurs par jour, à présent nous ne dépassons pas la vingtaine", a assuré Arenas.


Lire l'article: Pérou: la Route du changement climatique

USA: la Cour suprême dubitative sur un recours contre la luzerne Monsanto


Les juges de la Cour suprême américaine ont examiné, dubitatifs mardi, la décision par un tribunal fédéral de suspendre, à la demande d'agriculteurs bio craignant une contamination de leurs cultures, la vente par le groupe Monsanto de semences de luzerne génétiquement modifiée.

Un juge fédéral de Californie avait, en mai 2007, émis une injonction, confirmée en appel en 2009, interdisant la vente par le groupe agrochimique Monsanto de semences de luzerne génétiquement modifiée pour résister aux herbicides.

Le jugement demandait aussi au ministère de l'agriculture (USDA) de mener une vaste étude d'impact environnemental (IES), ce qu'il avait omis de faire en libéralisant en 2004 la commercialisation de ces semences.

Dans ce dossier, le premier traitant des OGM pour la Cour suprême, une décision pourrait être rendue fin juin.

Les plaignants, des fermiers spécialisés dans l'agriculture biologique soutenus par des organisations écologiques comme le Center for Biological Diversity, craignent que les OGM ne contaminent leurs cultures.

Monsanto a contesté cette injonction devant la plus haute juridiction du pays affirmant que le tribunal fédéral n'avait pas compétence pour interdire la commercialisation de la luzerne.

Lors de l'audience, les juges ne se sont guère penchés sur les éventuels impacts sur la santé et l'environnement des OGM. Ils ont davantage insisté sur le fait de savoir si le tribunal a édicté son interdiction commerciale à bon escient ou s'il aurait dû demander à l'USDA de revoir son autorisation à la lumière d'une étude d'impact.


Lire la suite: USA: la Cour Suprême face à Monsanto

Pendant que Greenpeace distribue à Bruxelles son livre « de recettes génétiquement modifiées », l’Autriche interdit la culture de la pomme Amflora

Comme ils l’avaient annoncé la semaine dernière par voie d’affichage, des militants de Greenpeace déguisés en chefs cuisiniers ont distribué aujourd’hui devant les locaux de la Commission européenne un livre de « recettes génétiquement modifiées pour un désastre assuré », dans le cadre d’une campagne contre l’introduction des OGM en Europe.

Parmi les recettes figurent des « antipasti d’agriculteurs en colère », composés de « prix des semences élevés » et de « récoltes décevantes » d’OGM tolérant les produits phytosanitaires. Ou encore une « quiche à la main mise des entreprises », composée d’une couche d’abus de position dominante et fourrée de contrôle des brevets…

Il est illustré de photos du commissaire à la Santé, John Dalli, et du président de la Commission européenne José Manuel Barroso en costumes d’apprentis marmitons, en référence à la controverse qu’ils ont suscitée en autorisant au mois de mars la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora de la firme allemande BASF.

Greenpeace a lancé il y a quelques semaines une campagne d’affichage pour dénoncer « l’appétit de l’Union européenne, de son commissaire à la santé John Dalli et de son chef José Manuel Barroso pour les organismes génétiquement modifiés ».



La pomme de terre Amflora est destinée à l’industrie papetière et à l’alimentation animale, donc dans les filières alimentaires humaines. Plusieurs pays, dont l’Autriche et l’Italie ont d’ores et déjà déclaré qu’ils n’autoriseraient pas la culture de cet OGM sur leur sol.

Parallèlement, plusieurs dizaines d’OGM sont en attente d’autorisation pour la culture et l’importation, dont trois maïs de Monsanto (MON810), pionneer et Syngenta.

Les pays de l’UE sont très divisés sur les cultures d’OGM et aucune majorité qualifiée ne se dégage lors des votes sur les demandes d’autorisation de commercialisation ou de culture.

C’est donc systématiquement la commission qui tranche et depuis la prise de fonction de la nouvelle commission Barroso en janvier, c’est Monsieur Dalli, le commissaire à la santé et à la consommation, qui est en charge des autorisations d’OGM.et non plus comme auparavant le commissaire à l’environnement-

Dans ce cadre, Greenpeace a lancé il y a quelques semaines une pétition demandant un moratoire européen sur toutes les nouvelles autorisations d’OGM tant que le processus d’autorisation n’est pas amélioré.

L’Autriche rejette la pomme de terre Amflora

Suite à l’autorisation européenne de la pomme de terre Amflora, l’Autriche vient d’annoncer la mise en place d’une clause de sauvegarde interdisant la culture de cet OGM sur son territoire notamment à cause du risque de dissémination de son gène marqueur de résistance aux antibiotiques.
Greenpeace salut cette décision autrichienne et encourage le gouvernement français à faire de même.


Lire l'article: Greenpeace: livre de recettes génétiquement modifiées !

Pétition pour la sauvegarde de l'ours



Depuis le 1er janvier 2010 la France n’a plus de Plan de restauration de la population d’ours dans les Pyrénées, malgré les engagements annoncés, non tenus.

L’ours brun est pourtant une des deux seules espèces de mammifères en « danger critique d’extinction » en France selon l’UICN.
La France débute donc très mal l’Année Internationale de la Biodiversité.
La survie de l’ours en France exige une politique volontariste et ambitieuse.

Par cette pétition, nous demandons au gouvernement français le lancement d’un nouveau Plan de restauration de la population d’ours, incluant :

- des lâchers d’ours réguliers, prioritairement en Béarn, mais aussi en Pyrénées Centrales ;

- une meilleure protection juridique de l’ours brun en France ;

- une meilleure protection de son habitat ;

- une politique volontariste de valorisation pour les populations locales de ce patrimoine naturel exceptionnel.


En savoir plus sur la pétition: Pétition pour sauver l'ours

Télécharger la pétition papier: faites signer la pétition

En savoir plus sur l'ours des Pyrénées: Comment va l'ours des Pyrénées

Espèces menacées : quatre jeunes gorilles sauvés par des casques bleus


République démocratique du Congo - Quatre bébés gorilles des plaines ont été évacués à bord de deux hélicoptères de l'ONU hors d'une zone de conflits de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Ils ont été transférés mardi dans un sanctuaire construit par l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à Tayna.

Les gorilles des plaines figurent sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Menacés d'être capturés par des trafiquants ou abattus pour leur viande, ces quatre individus juvéniles ont été acheminés de Goma vers le sanctuaire de Kasugho, situé dans la réserve naturelle de Tayna, au Nord-Kivu."Pour des raisons sécuritaires et pratiques, ces gorilles ont été transportés par hélicoptère par la Monuc (Mission de l'ONU en RDC) pour ne pas les traumatiser" a précisé à l'AFP Cosma Wilungula, administrateur-délégué général de l'ICCN. Et d'expliquer que ces bébés gorilles sont orphelins "parce que les braconniers abattent d'abord leur mère, pour mieux les capturer".

L'ICCN évalue la population des gorilles des plaines, une espèce que l'on ne trouve qu'en RDC, entre 2.000 et 3.000 individus. Les quatre bébés sauvés par les casques bleus de l'ONU seront réintroduits dans leur environnement naturel après une phase préparatoire, lors de laquelle des scientifiques les observeront. Ils seront rejoints par six autres gorilles actuellement sous protection au Rwanda et dont le transfert est prévu pour le 10 juin prochain.


Lire l'article: Quatres bébés gorilles sauvés par les casques bleus

La marée noire au large de la Louisiane décrétée «catastrophe nationale»


La marée noire qui menace les côtes de Louisiane a été décrétée «catastrophe nationale», a annoncé jeudi la ministre de la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, tandis que le président Barack Obama a promis de mobiliser «tous les moyens disponibles», dont l'armée.

Les fragiles marais de Louisiane sont très menacés, la fuite relâchant cinq fois plus de pétrole qu'estimé initialement. Une semaine après l'accident, les garde-côtes ont annoncé tard mercredi la découverte d'une nouvelle fuite, estimant à «plus de 5.000 barils par jour» (800.000 litres) le volume de pétrole se déversant dans la mer.

Après avoir admis l'existence d'une nouvelle fuite mais indiqué que le volume de brut se déversant dans la mer restait inchangé, le groupe pétrolier britannique BP, qui exploitait la plateforme, a reconnu jeudi que la fuite pourrait être bien plus importante.

Le commandant américain de la région militaire Nord (Northcom), le général Victor Renuart, a dit que l'armée se tenait prête à intervenir.


La Louisiane touchée dès jeudi soir?

Le gouverneur de Louisiane Bobby Jindal a demandé aux autorités fédérales une aide d'urgence pour protéger les côtes, faisant état d'informations «selon lesquelles une partie de la nappe s'apprête à toucher les côtes de Louisiane plus tôt que prévu», menaçant son fragile écosystème d'une catastrophe majeure.

Une portion de la nappe de pétrole, qui atteint 965 km de circonférence, s'est séparée et pourrait toucher directement une réserve naturelle sur la côte de Louisiane jeudi en raison de vents forts, a-t-il dit en citant des informations de l'Agence américaine des océans et de l'atmosphère (NOAA).

Des barrages flottants ont été déployés sur 20 milles nautiques pour tenter de contenir le pétrole. Mais, selon le gouverneur, c'est insuffisant et il faudrait en déployer encore plus.



Tentative d'incendie contrôlé

Des équipes d'intervention ont enflammé mercredi une portion de la nappe pour tenter de contenir sa progression. Mais un changement de la direction des vents menaçait d'annuler les effets de cet essai d'incendie «contrôlé». Par le passé, des tentatives similaires avaient réussi à brûler 50 à 90% du brut emprisonné.

La plateforme Deepwater Horizon, propriété de la société Transocean, contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait près de 1,27 million de litres par jour. Elle a coulé après une explosion et un incendie survenus le 20 avril. Onze personnes sont portées disparues.

Les marais côtiers de la Louisiane constituent un sanctuaire pour la faune, en particulier les oiseaux aquatiques, et les autres Etats de la région, la Floride, l'Alabama et le Mississippi notamment, craignent que la nappe de pétrole ne souille leurs plages et ne pollue les pêcheries, cruciales pour l'économie locale.

Des éleveurs de crevettes de Louisiane ont déposé plainte contre BP pour «négligence» et «pollution», selon le texte dont l'AFP s'est procuré copie jeudi. Ils comptent obtenir 5 millions de dollars de dommages.

La mise à feu de la nappe de brut pourrait présenter des dangers pour l'environnement: elle risque de projeter dans l'atmosphère d'immenses bouffées d'une épaisse fumée noire et de libérer dans la mer des déchets visqueux.

BP envisage également de forer des conduits de secours destinés à injecter un enduit spécial pour boucher définitivement le puits, mais cela pourrait prendre deux à trois mois.


Lire l'article: Marée noire Louisiane: catastrophe nationale

Lire aussi: Les côtes de Louisiane, un écosystème très fragile

Info Greenpeace: marée noire de Louisiane: la fuite en avant vers les fossiles

mardi 27 avril 2010

SFR note désormais l’impact écologique des mobiles


Désirant fournir plus d’informations aux éco-consommateurs, SFR propose désormais une notation de l’impact environnemental des téléphones mobiles qu’il propose à la vente. Vous pourrez donc bientôt savoir quels mobiles sont les plus écolo !

3G, Wi-Fi, Androïd, appareil photo numérique… La liste des fonctionnalités et des options d’un téléphone portable est longue et le choix peut devenir difficile, surtout pour les grands indécis. Et si vous laissiez votre fibre écolo décider pour vous, faisant de votre choix un achat éco-responsable ?


Interrogation écrite

SFR vient en effet de mettre en place un nouveau système de notation qui classe les mobiles selon leur respect de l’environnement. Graduée avec une échelle allant de 1 (franchement pas écolo) à 5 (héros de l’environnement), cette note permet à l’éco-consommateur qui sommeille en vous de prendre en compte l’impact écologique de votre futur téléphone.

L’opérateur a sollicité les services du bureau d’études spécialisé Veritas-CODDE, expert en analyse des cycles de vie, afin de dresser cette notation. Pour montrer qu’il ne s’agit pas d’une imposture écologique, ils ont également fait appel aux consultants de Ernst & Young et Quantis afin de réaliser une analyse critique de ce travail.

Tout, depuis la fabrication jusqu’à sa destruction et son recyclage, semble avoir été pris en compte. Trois critères en particulier sont présentés aux clients : la consommation en eau globale, les émissions de gaz à effet de serre, et l’épuisement de ressources naturelles non renouvelables.


Les bons et les mauvais élèves…

Regardons donc ce que donne ce classement en pratique, parmi quelques téléphones stars du moment:

Le BlackBerry Bold 9700 récolte tous les honneurs avec un magnifique 5/5 : sa fabrication nécessite 169 L d’eau et libère 11 kg de CO2.

Le Samsung Blue Earth, GSM solaire vendu comme LE mobile éco-responsable, écope d’un 2/5 minable : avec 229 L d’eau et 16 kg de CO2, il peut se rhabiller.


…et les absents !

Le grand absent de cette notation, c’est l’iPhone d’Apple. Pourquoi le téléphone star des poches françaises a-t-il séché les cours ? La firme à la pomme aurait-elle eu peur de fournir des chiffres au cabinet d’études ? Ce ne serait en tout cas pas la première fois que des soupçons pèsent sur sa politique environnementale !

Quoi qu'il en soit sachons raison garder, même si cette notation semble sérieuse de par ses auteurs, elle ne constitue pas pour autant une parole d’évangile ! Tout au plus a-t-elle le mérite de donner des indices aux consommateurs éco-responsables qui hésitent sur le choix de leur téléphone.


Lire l'article: SFR: les mobiles notés selon leur impact écologique

USA: un couvercle pour arrêter la fuite de la plateforme pétrolière


Un gigantesque couvercle sous-marin destiné à endiguer la fuite du puits de pétrole de la plateforme qui a sombré dans le golfe du Mexique est en cours de construction, ont indiqué mardi les autorités américaines.

"C'est un couvercle qui sera placé sur la fuite (au fond de la mer). Au lieu que le pétrole se déverse dans l'eau, il ira dans cette structure", a indiqué à l'AFP un porte-parole des garde-côtes, Prentice Danner.

"Ils viennent tout juste de commencer à travailler à la fabrication de ce couvercle et on estime que sa construction pourrait prendre deux à quatre semaines", a-t-il ajouté.

"Le couvercle permettrait de récupérer le pétrole et de le pomper en dehors", a expliqué M. Danner, remarquant qu'un tel dispositif n'avait "encore jamais encore été fait".

Quatre robots sous-marins ont également été utilisés pour tenter de bloquer la fuite en fermant le bloc obturateur (valve de sécurité destinée à contrôler la pression, ndlr) du puits mais la construction de ce couvercle semble être la meilleure solution à court terme.

La nécessité d'arrêter la fuite est d'autant plus pressante qu'une vaste nappe de pétrole de près de 4.800 km2 se trouvait à une cinquantaine de kilomètres des côtes de la Louisiane (sud des Etats-Unis), berceau d'un écosystème fragile composée de nombreux oiseaux aquatiques.

Exploitée par la compagnie pétrolière britannique BP, la plateforme a coulé jeudi après une explosion et un incendie survenus le 20 avril.

Une semaine après l'accident, onze personnes étaient toujours portées disparues et les chances de les retrouver sont quasi nulles.


Lire l'article: USA: un couvercle pour la plateforme pétrolière

Maroc: une vague de chaleur qui durera au moins jusqu'à jeudi


Le Maroc est soumis depuis lundi à une vague de chaleur "qui durera jusqu'à au moins jeudi, conséquence d'un vent sec et chaud venant du sud-est", a déclaré mardi à l'AFP Mohammed Belouchi, le chargé de communication à la direction de la météorologie.

"Nous sommes traversés par un vent sec et chaud venant du sud-est. Lorsqu'il enjambe la chaîne de l'Atlas, ce vent perd de son humidité et devient très sec et très chaud", a-t-il indiqué.

Selon M. Belouchi, "cette vague de chaleur est appelée 'chergui' et il se peut qu'elle se transforme en canicule. Elle concernera la majorité du territoire marocain".

La direction de la météorologie nationale (DMN) a également précisé que "d'ici jeudi les températures varieront", dans l'ensemble du territoire, entre 35 et 40 degrés.

Les risques d'incendies dans les forêts deviennent "particulièrement élevés" au cours de ces vagues de chaleur, selon un responsable de la direction des eaux et forêts.


Lire l'article: Maroc: vague de chaleur

Des experts allemands prônent une limite mondiale des émissions de CO2


Des experts allemands ont prôné mardi une limite obligatoire mondiale de réduction des gaz à effet de serre au lieu d'engagements nationaux non-contraignants, à cinq jours d'une réunion internationale sur le climat près de Bonn.

Pour parvenir à l'objectif de rester sous la barre des deux degrés de hausse de la température moyenne de la planète, "la limite des émissions (de CO2) ne doit pas être nationale mais définie au niveau international", selon les auteurs d'un rapport de l'Institut sur les recherches des conséquences climatiques de Potsdam (PIK), près de Berlin.

"Le schéma du bazar climatique où chacun contribue aussi peu que possible, a conduit les négociations dans une impasse", affirme dans un communiqué le directeur du PIK, Hans Joachim Schellnhuber, en référence à l'accord de Copenhague, conclu in extremis en décembre par moins de trente chefs d'Etat. Ce texte fixe comme objectif de limiter la hausse de la température de la planète à deux degrés mais reste très évasif sur les moyens d'y parvenir.

Pour réaliser cet objectif, M. Schellnhuber affirme que les émissions devraient baisser avant 2020 et être réduites d'ici 2050 à la moitié de leur taux enregistré en 1990.

Selon lui, les obligations qui ont été prises jusque-là au niveau national signifient une hausse de la température moyenne mondiale de plus de 3°C au cours de ce siècle.

A l'invitation du gouvernement allemand, environ 45 ministres de l'Environnement se réuniront à partir de dimanche sur le Petersberg, colline située près de Bonn.


Lire l'article: Allemagne: des experts prônent une limite mondiale des émissions de CO2

Un nouveau maïs OGM autorisé en France ?


Le Haut Conseil des biotechnologies vient d'entrouvrir une porte pour la culture en France d'un nouveau maïs génétiquement modifié pour résister à des insectes ravageurs.

Ce n'est qu'un avis consultatif, mais le Haut Conseil qui s'interroge sur les aspects scientifiques, mais aussi sur les problèmes de société et les aspects économiques du point de vue des agriculteurs notamment, considère qu'il est possible de cultiver ce maïs.

Il s'agit du BT 11, fabriqué par Syngenta. C'est un maïs qui comporte un insecticide directement dans la plante pour lutter contre deux papillons ravageurs : la pyrale et la sésamie. Il résiste aux herbicides, ce qui veut dire que l'agriculteur peut traiter son champ contre les mauvaises herbes, sans nuire à sa récolte.

Le Haut Conseil reconnaît ces avantages : le traitement insecticide est efficace, c'est plutôt mieux financièrement pour l'agriculteur et finalement l'impact sur l'environnement serait moindre.

Mais attention, il ne faut pas se leurrer et surtout il ne faudrait pas le semer n'importe où, ce maïs OGM. Car ces avantages ne sont bien réels que dans les zones géographiques où sévissent les papillons ravageurs.

D'autant qu'il y a aussi des inconvénients : des incertitudes à long terme pour les abeilles et pour les animaux d'élevage, le risque de voir les insectes ravageurs résister. C'est un oui mais si le gouvernement dit oui, le Haut Conseil préconise de mener en même temps deux études pointues sur la santé et l'environnement.

Mais qui décide ? Apparemment le gouvernement français, qui n'autorise aucun OGM actuellement et qui n'a pas du tout envie de se mouiller dans ce dossier. Le ministre de l'Environnement, Jean-Louis Borloo, rappelle que c'est au Conseil des ministres de l'Union Européenne de se prononcer. Aucune date n'est encore fixée d'ailleurs. Reste que ce rapport c'est tout de même une porte qui s'entrouvre et le gouvernement se fondra sur cette analyse le jour où il faudra trancher.


Lire l'article: le Bt11: nouveau maïs OGM en France ?

USA: le projet de loi sur le climat n'est pas enterré, dit le sénateur Kerry


Le sénateur démocrate John Kerry a affirmé dans un éditorial posté lundi sur internet que le projet de loi de réduction des gaz à effet de serre en discussion au Sénat n'était pas enterré comme l'affirmait la presse américaine depuis samedi.

"Ne vous laissez pas avoir par le jeu des rumeurs internes à Washington qui consiste à déclarer 'morts' les efforts de réforme", écrit le sénateur démocrate, l'un des principaux auteurs et négociateurs du projet de loi.

Cet éditorial intervient après que le sénateur républicain Lindsey Graham a décidé samedi de se mettre en retrait des négociations en raison d'une décision de la direction démocrate de donner la priorité à la réforme de l'immigration.

Le sénateur Graham négocie depuis plusieurs mois ce projet de loi avec M. Kerry et leur collègue indépendant Joe Lieberman.

Les trois élus devaient présenter lundi le résultat de leurs consultations lors d'une conférence de presse, qui a dû être reportée sine die.

En juin dernier, la Chambre des représentants a adopté un projet de loi censé réduire les émissions de C02 via la mise en place d'une bourse des droits de polluer, sur le modèle de l'Union européenne.

Un projet similaire avait rencontré une forte opposition républicaine fin 2009 au Sénat. MM. Kerry, Graham et Lieberman ont repris les discussions au commencement sur le sujet.


Lire l'article: Climat: les USA n'enterrent pas le projet de loi sur le climat

Diminution de 3,1% du couvert forestier mondial de 2000 à 2005


Le couvert forestier mondial a diminué de 3,1% entre 2000 et 2005, les forêts boréales ayant compté pour environ un tiers de cette perte, suivies par les zones forestières tropicales humides, selon une étude publiée lundi et fondée sur des observations satellitaires.

La perte brute de couvert forestier est définie dans cette recherche comme résultant de causes naturelles, comme des incendies provoqués par la foudre, et d'activités humaines.

Des estimations précises du couvert et de perte du couvert forestier sont indispensables dans le cadre des efforts de comptabilité des émissions de dioxyde de carbone (CO2), l'un des principaux gaz à effet de serre, et pour élaborer des modèles climatiques, expliquent les auteurs de cette recherche parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datée du 26-30 avril.

Au total, cette perte a totalisé 1.011.000 km2 de 2000 à 2005 soit en moyenne 0,6% par an. Le couvert forestier mondial était de 32.688.000 km2 au début de l'étude.

Les forêts boréales, qui se situent dans l'Arctique et comptent pour 26,7% du couvert forestier de la planète --le deuxième plus important--, ont accusé la plus forte réduction sur cette période de cinq ans, soit 4%.

Les forêts tropicales humides, qui recouvrent 11,5 millions de km2 et représentent la plus grande superficie boisée de la Terre, ont perdu 2,4% de leur couvert, soit 27% de la perte totale.

Les forêts tropicales en zone sèche --7,13 millions de km2, soit 21,8% des superficies boisées du monde-- ont diminué de 2,9% de 2000 à 2005, ce qui a représenté 20,2% des pertes forestières totales.

Enfin, les forêts des zones tempérées --5,2 millions de km2-- ou 16,1% du total mondial en 2000 ont perdu 3,5% de leur couvert, soit 18,2% du total de la planète sur cette période.

Pour pouvoir caractériser de façon plus détaillée et dynamique les changements du couvert forestier mondial, des efforts de surveillance sur le terrain doivent être mis en oeuvre pour identifier précisément les causes des pertes forestières et également mesurer les taux de récupération, estiment les auteurs de l'étude.


Lire la suite: Diminution des forêts entre 2000 et 2005

Nestlé, Cargill : la pression monte sur Sinar Mas, le géant de l’huile de palme… et de la déforestation



Aujourd’hui, au moment où les actionnaires arrivaient à l’assemblée générale annuelle de Golden Agri Resources (GAR), la filiale « huile de palme » du géant indonésien Sinar Mas, Greenpeace rendait public lors d’une conférence de presse de nouvelles preuves montrant comment Sinar Mas continue de détruire les forêts indonésiennes en dépit de leurs promesses d’arrêter, ceci notamment dans la région de l’ouest et le centre de Kalimantan (forêts à haute valeur de conservation et zones de tourbières, jusque dans des zones d’habitats de Orang Outans).

Greenpeace a lancé il y a quelques semaines une campagne contre Nestlé et sa célèbre barre chocolatée Kit Kat, une des multinationales qui achètent de l’huile de palme à Sinar Mas pour que le groupe suisse rompe ses contrats avec Sinar Mas.

Nestlé a rompu son dernier contrat d’approvisionnement direct avec Sinar Mas le mois dernier mais continue d’acheter de l’huile de palme de manière indirecte via le géant du négoce des matières premières agricoles Cargill.

Maintenant c’est Nestlé qui attend de Cargill que la compagnie dénonce ses contrats avec Sinar Mas tant que la multinationale indonésienne ne se sera pas engagée clairement à stopper la destruction des forêts indonésiennes et surtout tant que ses promesses ne seront pas suivies des faits.

Greenpeace mène également campagne pour que le gouvernement Indonésien prenne des mesures plus drastiques contre les activités –souvent illégales- d’entreprises comme Sinar Mas.

L’Indonésie a aujourd’hui le rythme le plus élevé de déforestation au monde, faisant de ce pays le 3ème émetteur de gaz à effet de serre de la planète après les USA et la Chine, poussant au bord de l’extinction les Orang Outans.


Lire l'article: Greenpeace contre l'huile de palme et la déforestation

Maïs Bt 11 : un avis du HCB qui pourrait sonner le retour des OGM dans les champs français



Le Haut conseil sur les Biotechnologie (HCB) a été institué en 2008 par la « loi OGM » pour éclairer le gouvernement notamment lorsqu’il est amené à voter sur de nouvelles autorisations d’OGM au niveau européen. Dans ce cadre, Le HCB a rendu vendredi public un avis relatif à la demande d’autorisation de mise en culture du maïs transgénique Bt11 de la multinationale suisse, Syngenta.

Avis consultable sur: www.ogm.gouv.fr

Plusieurs organisations membres du HCB, Greenpeace, les Amis de la Terre, la Confédération paysanne, la Fédération nationale d’agriculture biologique (F.N.A.B), et l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) ont rédigé conjointement une position divergente sur cette nouvelle recommandation :

Les problèmes parasitaires sur maïs sont avant tout liés à de mauvaises pratiques agricoles, comme la monoculture sans rotation, qui spécialisent les parasites et les adventices. Le cadre d’analyse imposé pousse à focaliser l’attention sur la comparaison entre un système « maïs Bt11 » et un autre système « maïs traité par un insecticide toxique dans les zones et les années de fortes infestations« , emblématique de ces mauvaises pratiques agricoles. Cette comparaison privilégiée laisse au second plan les informations les plus pertinentes pour fournir une information globale équilibrée sur les plans économiques, sociaux et éthiques. Il paraît bien plus urgent, pour un décideur politique soucieux d’encourager une agriculture durable, de comparer sur plusieurs années le système Bt11 à un système de bonnes pratiques culturales, basées entre autres sur la rotation des cultures, qui pourrait comporter plus de protéagineux, l’utilisation de semences adaptées et la lutte biologique si nécessaire. On verrait alors que le Bt11 n’a pas d’intérêt économique, ni pour l’agriculteur, ni pour la collectivité, mais qu’il encourage au contraire la fuite en avant vers des pratiques agricoles toujours plus néfastes pour l’environnement, la santé, les paysages et l’emploi, et qu’il génère des risques encore plus nombreux que le MON810.

Semblable au MON810 pour sa fonction insecticide, le Bt11 comporte également un gène modifié qui exprime une protéine lui permettant de tolérer le glufosinate, un herbicide total, breveté par une autre multinationale. La recommandation du CEES semble négliger l’analyse des possibles impacts de cette modification génétique, pariant sur un retour hypothétique du dossier en cas d’autorisation de cet herbicide sur le maïs, alors même que la réglementation concernant les autorisations de mise sur le marché des herbicides ne prévoit pas ce genre d’évaluation. Par ailleurs, plusieurs demandes de mise en culture de maïs OGM résistants au glufosinate étant « dans les tuyaux« , l’engagement non écrit de la firme détentrice du brevet de ne pas demander l’homologation de son produit sur maïs, ne constitue pas une garantie suffisante. Cette situation amène le CEES à proposer un plan de surveillance de la non utilisation des herbicides à base de glufosinate, spécifique au Bt11, plan dont la faisabilité, l’efficacité et le coût sont inconnus de tous.

Beaucoup d’incertitudes sur les conséquences environnementales, sanitaires et sociales mises en évidence, malgré le manque de fiabilité des données produites par le pétitionnaire, sont renvoyées aux plans de surveillance, censés être améliorés et dont le coût pour la collectivité n’est jamais pris en compte dans les calculs présentant les possibles gains financiers. Les gains supposés n’intègrent pas non plus les éléments concernant le coût des mesures de coexistence pour tous les acteurs, utilisateurs ou non de l’OGM Bt11, et pour la collectivité. En prenant en compte le surcoût de la semence, le prix inférieur de la récolte, et l’investissement inutile les années sans pyrales, les gains financiers annoncés deviennent des pertes réelles pour les producteurs.

Quant au problème des mycotoxines, la recommandation devrait souligner qu’il n’y a pas forcément de lien avec les attaques de pyrales. En effet, il est dit qu’en 2009, les infestations ont été très rares et pourtant 8% des récoltes de maïs grain ont du être déclassées, alors même qu’il n’y a pas eu de déclassement en 2006, année de forte infestation.

Enfin, contrairement à ce qui est mis en avant dans cette recommandation, on ne sécurise pas les approvisionnements d’une industrie qui choisit de produire sans OGM en autorisant une culture OGM allogame, contaminante des cultures conventionnelles.

Ces quelques éléments, non exhaustifs, critiques de la recommandation relative à la demande d’autorisation de mise en culture du maïs Bt11 nous conduisent à émettre un avis divergent.

Le maïs Bt11 de Syngenta pourrait être autorisé à la culture en Europe très rapidement et signifier le retour des OGM dans les champs français. Si les ministres n’arrivent pas à constituer une majorité qualifiée pour décider du sort de cette plante génétiquement modifiée, ce sera la Commission pro-OGM de Manuel Barroso et de John Dalli qui trancheront comme ce fut le cas pour l’autorisation récente de la pomme de terre Amflora de BASF.


Lire l'article: Greenpeace: avis Bt 11 OGM

Pétition: les OGM, je dis NON !

Texte provenant de l'association GreenPeace:

Depuis 1996, Greenpeace se bat contre la dissémination des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Ils présentent beaucoup trop de risques pour que l'on puisse se permettre leur généralisation. Ils sont un danger pour l'environnement, présentent des risques pour la santé et menacent les équilibres économiques et sociaux. Ils posent également des questions éthiques qui n'ont pas fait l'objet d'un débat suffisant.

Greenpeace est opposée à la culture des OGM en plein champ. Parce qu'elle est source de pollution génétique. Parce qu'elle menace la biodiversité. Parce qu'elle contamine inévitablement les filières agricoles traditionnelle et « bio ».
Par contre, Greenpeace n'est pas opposée à la recherche en milieu confiné (sous serre ou en laboratoire), notamment dans une perspective médicale. Nous ne sommes pas contre la recherche ou le progrès. Nous sommes pour que la science profite à tous en respectant l'environnement.

Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Les OGM enrichissent les grandes multinationales comme Monsanto ou Bayer. Elles nous présentent les OGM comme la solution à la faim dans le monde. Mais 99% des céréales génétiquement modifiées n'ont pas un rendement supérieur aux céréales traditionnelles. Elle ne résistent pas non plus à la sécheresse.
En outre, les OGM appauvrissent les petits paysans, standardisent les pratiques agricoles et mettent en danger la biodiversité. Ils vont à l'encontre d'une agriculture durable et arrivent dans nos assiettes sans que nous ayons pu donner notre avis. Au final, les OGM assoient le pouvoir d'une infime minorité sur le reste de l'humanité.

Les OGM, je dis NON ! /  I say no to GMOs / Yo digo no a los OGM / Ich sage Nein zu GVO">

En savoir plus: Les OGM, je dis NON !

La carte des communes sans OGM et pour la biodiversité cultivée - Aidez-nous à les recenser !



De nombreuses communes ont pris des vœux, adopté des arrêtés pour s’opposer à la culture des OGM sur leur territoire, ou pour exclure les OGM de la restauration municipale. A l’appel du Réseau semences paysannes, certaines municipalités se positionnent également en faveur de la biodiversité cultivée et des droits des paysans.

Nous avons besoin de vous pour recenser ces initiatives toujours plus nombreuses !
Une carte est à votre disposition sur le site, mais manque informations.

Cette carte recense les initiatives qui ont été portées à la connaissance d’Inf’OGM, elle n’est donc pas exhaustive. Nous souhaitons qu’elle soit tenue à jour, mais cela dépend des informations qui nous sont transmises.

Depuis le début des années 2000, plus de 1000 communes ont pris position sur la question des OGM. Nous faisons le choix de ne recenser que les initiatives des communes postérieures à mars 2008 (date des dernières élections municipales). Ce choix a été guidé par notre objectif de ne pas faire figurer d’informations « périmées » du fait d’un changement d’équipe municipale.

Pour les arrêtés municipaux d’interdiction des OGM (valables pour l’année en cours), nous souhaitons les inscrire dans notre carte même s’ils sont caduques, l’objectif étant de mettre en valeur les efforts accomplis par une équipe municipale pour s’opposer aux OGM. Vous pouvez donc nous signaler les arrêtés municipaux adoptés depuis les dernières élections municipales (mars 2008), même s’ils ont été annulés, ou s’ils ne sont plus valables.

Si vous avez connaissance de décisions sur ces questions, nous vous invitons à remplir le formulaire à votre disposition sur le site. Merci de le remplir attentivement pour que nous puissions vérifier les données que vous nous signalerez.


En savoir plus: Carte des communes sans OGM

Des fleurs biologiques contre le maïs OGM de Monsanto



Wetteren, Belgique — Des militants de Greenpeace ont semé mardi matin des fleurs biologiques sur un champ expérimental du gouvernement flamand à Wetteren. De la sorte, ils entravent l'ensemencement du maïs génétiquement modifié, prévu plus tard dans la journée. En raison des risques pour l'environnement, six Etats-membres de l'Union européenne ont déjà interdit la culture du maïs OGM en question. Greenpeace demande à la Flandre d'arrêter cette campagne de publicité inutile en faveur des OGM et d'investir dans une agriculture durable.

Le gouvernement flamand veut semer du maïs OGM à Wetteren pour tester sur le terrain l'application des règles de coexistence. La coexistence consiste à faire « cohabiter » des cultures transgéniques, conventionnelles et biologiques. Pour Greenpeace, la coexistence est un mythe.

Les expériences en Espagne, le seul pays européen où le maïs transgénique est cultivé à grande échelle, montrent que la contamination du maïs biologique et conventionnel est inévitable. La seule manière d'empêcher complètement cette contamination, c'est de retirer les OGM de l'agriculture et de la chaîne alimentaire.

Une dizaine de militants ont envahi les champs d'essai du gouvernement. Ils ont semé des fleurs biologiques et brandi des banderoles avec pour slogan « Agriculture sûre? Sans OGM bien sûr! ». De cette façon, ils entravent l'ensemencement du maïs transgénique.



Impact environnemental négatif

En matière de sécurité, on peut se poser de nombreuses questions à propos de ce maïs OGM. Il s'agit du MON810, mis au point par le géant américain de la chimie, Monsanto. Le MON810 contient un gène de la bactérie Bacillus thuringiensis (Bt) qui agit comme un pesticide nocif pour la pyrale, un insecte qui ravage le maïs. Or, cette pyrale n'est pas présente en Belgique. En 1998, la culture du mais MON810 a été autorisée au sein de l'Union européenne pour une durée de dix ans. Depuis, de nombreuses études ont indiqué que le MON810 pouvait avoir un impact environnemental négatif. Ainsi, il existe un risque réel que d'autres insectes soient victimes de la Bt.

L'autorisation pour le MON810 n'est plus valable en Europe depuis la fin 2008. Et il n'existe aucun consensus concernant un renouvellement de l'autorisation. « L'Allemagne, la France, le Luxembourg, l'Autriche, la Hongrie et la Grèce ont déjà interdit la culture du MON810 pour des raisons environnementales », déclare Jonas Hulsens, responsable de la campagne agriculture durable à Greenpeace Belgique. « Chez nous, il est surprenant de voir que c'est le gouvernement qui a pris l'initiative de semer cette variété. En Flandre, les intérêts de Monsanto semblent primer sur les risques pour la santé et l'environnement.


Agriculture durable

Au lieu de gaspiller des moyens dans une telle campagne pro-OGM, la Flandre ferait mieux de suivre les recommandations contenues dans le rapport EICSTAD, soutenu par les Nations unies, qui consiste en une vaste évaluation de l'état de l'agriculture au niveau mondial. Le rapport plaide pour des pratiques agricoles durables et à petite échelle pour nourrir une population mondiale de plus en plus importante, sans épuiser les ressources naturelles dont nous dépendons tous.


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