La chancelière allemande Angela Merkel a appelé dimanche à "établir une base de confiance" entre les différents pays d'ici à la conférence sur le climat de Cancun, au Mexique, rappelant que celle-ci avait justement fait défaut à Copenhague.
"Notre travail préparatoire à Cancun sera de trouver une base de confiance et de faire en sorte qu'aucun pays ne soit laissé de côté", a estimé Mme Merkel à l'ouverture d'une réunion ministérielle informelle de 41 pays, qui se déroulera jusqu'à mardi, près de Bonn.
"Il nous faudra communiquer les résultats de nos travaux, ici, aux autres groupes, car c'est quelque chose qui n'a pas bien fonctionné à Copenhague", a insisté la chancelière.
A Copenhague, la présidence danoise de la conférence avait entamé dès la fin de la première semaine des consultations ministérielles restreintes laissant de côté la plupart des pays en développement, notamment d'Afrique, ce qui avait suscité de nombreuses protestations des pays intéressés et généré un climat de défiance, conduisant à l'impasse et à l'arrêt des négociations avant même l'arrivée des chefs d'Etat ou de gouvernement.
Le "Dialogue de Petersberg" - du nom du château qui héberge les travaux - est la première réunion politique de ce niveau depuis Copenhague. Cette réunion, coprésidée par le Mexique, doit permettre, selon la chancelière de "faire le bilan de Copenhague" - dont elle a jugé qu'il n'était "pas satisfaisant" - et de progresser dans la préparation d'un accord à Cancun, à la fin de l'année.
"Après Copenhague, Cancun constituera un défi pour la crédibilité de la coopération internationale", a averti de son côté le président mexicain Felipe Calderon : "Nous sommes prêts à écouter tout le monde attentivement et nous serons ouverts à toutes les propositions pour trouver une solution vraiment mondiale", a-t-il assuré.
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