Les pros des énergies renouvelables

Certains particuliers ont eu des déboires ces derniers mois avec des installateurs de panneaux solaires peu sérieux. Installations défaillantes, absence de garanties, amateurisme, voire véritable escroquerie. Si comme moi vous avez vu le reportage d'Envoyé spécial la semaine dernière sur France 2, il y avait de quoi être un peu découragé avec ces panneaux qui fuient ou qui ne marchent pas, ou qui ne tiennent pas leurs promesses tout simplement. Eh bien c'est l'occasion de rappeler qu'il faut prendre quelques précautions.



Premier point : un vendeur de panneaux solaires n'est pas un installateur, il n'est pas qualifié pour le faire. Donc ne le laissez pas monter sur votre toit.

Deuxième point : quand vous allez choisir un artisan, adressez vous à un Espace Info-Energie. Il y en a plus de 700 en France et dans ces centres, vous trouverez la liste des professionnels qualifiés. Ils doivent être capables de vous présenter une sorte de label, une appellation qui garantit leurs compétences.

Pour le solaire photovoltaïque, qui est un marché en plein essor, le label s'appelle : quali PV, pour photovoltaïque. Déjà, 6.500 entreprises formées. Mais, il faut aussi vous mettre en garde contre les fraudes. Un simple logo quali PV sur un papier, ou un logo sur le site de l'entrepreneur, ce n'est pas tout à fait suffisant parce qu'il y a eu ces derniers mois beaucoup d'utilisations frauduleuses de l'appellation. La seule façon d'être sûr que votre entrepreneur a les compétences requises, c'est d'aller voir sur le site : Qualit'EnR (www.qualit-enr.org). Il y a la liste que vous pouvez retrouver tout simplement avec votre code postal, et elle est parfaitement à jour, justement pour éviter les abus. C'est donc la liste, la seule liste fiable.

Et les artisans sont contrôlés quand ils sollicitent l'appellation et après, audités sur le tas. On va même voir leur réalisation. Par exemple, cette année, dans un autre secteur, dans le solaire thermique, il y a eu 8.000 audits. Une écrasante majorité des entreprises travaillait très bien sur ce marché plus mûr, mais 760 ont perdu leur appellation. Il y a eu 3,5 % de vrais cartons rouges.

Source: Europe1.fr


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